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Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/325

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pas du tout avoir été évoquée à ce moment. Une telle intervention aurait été en même temps le moyen le plus efficace pour faciliter aux 6e et 7e armées la tâche difficile de percer le barrage de la Moselle.

Les messages radio des armées de l'aile droite captés jusqu'au matin tôt le 8/9 n'étaient pas en mesure de relever la confiance de toute façon faible du général v. Moltke sur l'issue de la crise sur cette aile. Le corps de cavalerie Marwitz avait signalé une colonne ennemie déjà en marche de Coulommiers vers La Ferté, où, comme on le supposait, seule une division de cavalerie avec un bataillon de chasseurs avait arrêté sa marche en avant. Vers midi, la 2e armée avait demandé au commandement de la 3e armée une « avancée énergique » des divisions saxonnes, parce que « l'ennemi voulait envelopper l'aile droite de la 2e armée, et qu'il n'y avait plus de réserves. » Ceci sonnait inquiétant. Il n'y avait pas encore de nouvelles de la 1re armée. Ceci semblait aussi ne pas être un bon signe. Si la situation s'y était améliorée en vue de l'attaque prévue pour le 8/9, le commandement de l'armée en aurait sûrement rendu compte. Mais si une retraite devait devenir nécessaire sur l'aile droite de l'armée, alors la situation ne pourrait être rétablie que par des forces fraîches.

Dans cette situation se montraient de plus en plus clairement les interactions entre les événements des ailes gauche et droite de l'armée. Il était peu responsable de maintenir sans nécessité en Lorraine de nombreux corps parmi les meilleurs, tandis qu'ils seraient peut-être bientôt demandés de façon urgente sur l'aile droite. En considérant ces circonstances, le général v. Moltke prit la lourde décision d'abandonner la percée envisagée à travers la ligne des fortifications françaises, et d'y arrêter l'offensive. Cette décision devait lui peser d'autant plus qu'il avouait par là même l'échec de l'entreprise commencée avec de si grands espoirs. Par là même le commandement renonçait jusqu'à plus tard à toute influence sur le devenir futur de la grande bataille, dans l'issue dépendrait dès lors uniquement et seulement de la supériorité de l'encadrement des troupes et des troupes elles-mêmes. Il fallait en plus sembler plus que douteux que les forces à retirer de l'aile gauche de l'armée dussent encore arriver à temps sur l'aile droite. Cependant, une fois la décision prise, il fallait agir rapidement. Le Kronprinz Rupprecht fut immédiatement informé par un officier de liaison de l'État-major général de l'intention de « continuer à retirer des parties importantes de la 6e armée. »