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Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/336

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Un message radio arrivant à 7 h du matin du commandement de la 2e armée exprimait la même intention, en annonçant au lieu de la reprise de l'offensive générale la continuation du repli pour le 10/9, et ce en commun avec la 3e armée, puisque le général v. Kluck voulait reculer le 10 derrière l'Aisne, et que par conséquent « on n'attendait pas la protection du flanc droit de la 2e armée par la 1re armée. » L'incohérence entre les deux commandements menaçait à nouveau de rendre impossible l'intention de tenir et de reprendre l'offensive. Par suite, fut envoyé immédiatement — à 7 h 45 du matin — l'ordre déterminé à la 1re armée d'assurer à coup sûr par l'attaque la sécurité du flanc droit de la 2e armée. Les mots introductifs « Combat favorable sur toute la ligne » devaient inciter le commandement de l'armée à tenir et empêcher toute autre pensée de retraite.

L'état-major général a été renforcé dans son intention de conduire le combat jusqu'à une fin victorieuse, également par des informations favorables sur la bataille autour de Verdun. L'attaque de nuit de la 5e armée avait avancé, et le Ve corps d'armée tenait toujours sa position sur les hauteurs de la Meuse. On ne signalait aucune intention d'attaque de la part de l'ennemi. On avait probablement surestimé le danger d'une percée française entre Metz et Verdun la veille après midi. Les mesures pour l'établissement d'un front de défense à partir d'unités des 5e et 6e armées entre Verdun et Metz s'avéraient inutiles. À la suite de quoi l'instruction fut transmise au général v. Strantz qui commandait ce secteur de reprendre l'attaque à travers la Meuse contre les forts. La sécurité entre Verdun et Metz devait être assurée communément par la réserve principale de Metz et le Ier corps d'armée bavarois, arrivant au cours de la journée par les premiers transports de troupes. De même, l'amenée des trois corps tirés de la 6e armée vers Metz en resta là. Une lettre personnelle du général v. Moltke fut envoyée au Kronprinz Rupprecht de Bavière, où il expliquait en détail les tergiversations de l'état-major général pendant les opérations des derniers jours.

Un autre message favorable arriva de Bruxelles le matin, du commandement de la 7e armée. Le général v. Heeringen avait l'intention d'atteindre avant le 12/9 midi Saint-Quentin avec le XVe corps d'armée, Sissy (au nord de La Fère) avec le VIIe corps de réserve, la région à l'ouest de Cambrai avec la 7e division de cavalerie, et l'espace à l'est de Douai et Lille avec le IXe corps de réserve. On pouvait donc espérer un appui rapide et efficace de l'aile droite de l'armée au cas où celui-ci s'avèrerait nécessaire.