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Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/338

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L'issue de la bataille semblait là bas aussi être tout à fait incertaine. Mais le 10/9 au matin, étaient venues du général v. Conrad comme du général baron v. Freytag des informations très sérieuses sur la situation sur le front galicien, où le 9 au matin, une « avance » favorable était annoncée : l'aile gauche de l'armée alliée était en retraite devant une forte supériorité. Le message du général v. Conrad était : « Suite à l'absence d'une offensive allemande sur Sjedlez, par laquelle un succès décisif aurait été remporté sur le théâtre d'opérations polonais, la 1re armée, arrivée jusque devant Lublin, doit se retirer face à une suprématie ennemie importante vers le San inférieur. Ceci compromet la situation des autres armées, et l'espace à l'ouest de la Vistule est libéré pour une action ennemie. Nos 2e, 3e et 4e armées se battent néanmoins depuis le 7/9 sur la ligne Nikolaiev - Rawaruska en combat acharné pour une décision avec l'ennemi qui a pénétré en Galicie orientale, et qui se renforce constamment. » Le général baron v. Freytag avait terminé son message avec les mots : « Si l'opération contre les Russes doit réussir, il me semble nécessaire de soutenir immédiatement les Autrichiens en Galicie par des troupes allemandes, si l'on peut en disposer à l'ouest. »

Au rapport à l'Empereur de midi, la surexcitation du général v. Moltke apparut clairement à tous les participants. Il semble qu'il ait à nouveau émis la proposition d'une retraite générale. Dans les notes qu'a prises le général baron v. Lyncker sur le contenu de l'exposé du chef d'état-major général à l'Empereur le 10/9, il est écrit : « Les armées sont étirées dans un grand arc des Vosges jusqu'à Paris en une ligne étroite. On ne trouve nulle part de forces plus puissantes rassemblées. Les pertes ont été très grandes. Il est très douteux que les 1re et 2e armées puissent résister à l'attaque. L'idée de retraite s'approche, si elle n'est pas encore avancée. L'armée Heeringen doit être amenée vers le sud. On ne parle plus de l'opération prévue contre la Belgique et la côte nord de France [...] » Dans son journal, l'aide de camp général, le général v. Plessen fait l'annotation suivante pour le même jour : « [...] On a reculé d'un bon intervalle, suite aux attaques énergiques des Anglais sur la 1re armée. Si l'on ne voulait pas percer, il faudrait que les deux armées, la 1re et la 2e, fassent retraite, ce qui aurait aurait aussi l'avantage de rapprocher les renforts, et de faire arriver les remplacements dont ces troupes ont un besoin urgent... Il reste néanmoins que nous avons subi un petit échec, dont