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Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/339

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nous n'avions pas besoin, et qui repousse le but. D'après moi, nous sommes trop loin. Des rares messages radio, on n'a pas de tableau convenable. Le grand quartier général devrait se rapprocher... »

Le désaccord qui régnait toujours entre les commandements des 1re et 2e armées sur la conception générale de la situation constituait sans doute un réel danger. Il fallait avant tout opérer un changement dans ce domaine. On adopta l'expédient qui s'était avéré un peu utile dans les opérations sérieuses d'août en Belgique, en plaçant la 1re armée sous l'autorité du général v. Bülow.

Vers midi, aucune information n'était parvenue de la part du lieutenant-colonel Hentsch. Est-ce qu'un accident lui était arrivé ? Son mutisme et sa longue absence paraissaient complètement inexplicables. Mais finalement, vers 3 h de l'après-midi, il revint de son voyage de deux jours. Au rapport qu'il fit immédiatement au général v. Moltke, le lieutenant-colonel Hentsch esquissa en brèves paroles le résultat de sa mission. La 1re armée était responsable de la retraite générale, en ayant fait apparaître par le retrait des IIIe et IXe corps d'armée une brèche entre les 1re et 2e armées, où l'ennemi s'était inséré. Selon le témoignage du général v. Moltke ainsi que des colonels Tappen et v. Dommes, le lieutenant-colonel Hentsch souligna explicitement que le commandement de la 1re armée avait déjà lors de son arrivée « donné les instructions pour la retraite (Le général v. Moltke écrit dans son rapport du 26/7/15 que le commandement de la 1re armée avait « déjà commandé la retraite sous sa propre autorité » lors de l'arrivée du lieutenant-colonel Hentsch). » Il indique dans son rapport du 15/9/14 que la 1re armée avait dû commencer la retraite en raison de la situation à la 2e armée, pour ne pas être complètement repoussée par les Anglais par l'ouest. Comme à son arrivée, « le commandement de la 1re armée pensait déjà à un mouvement de retraite (cf. p. 258), » il n'avait fait qu'essayer d'orienter ce mouvement de retraite dans la direction souhaitée par l'état-major général. Pour l'instant, la 1re armée se dirigeait vers la ligne Soissons - Fismes (ici aussi, le lieutenant-colonel Hentsch, contrairement à son accord avec le général v. Kuhl a indiqué comme direction de retraite de l'aile gauche de la 1re armée non pas Soissons, mais Fismes. Cf. p. 264 et 286, note 1), la 2e armée derrière la Marne et progressivement derrière la Vesle, la 3e armée, tout d'abord échelonnée au contact des 2e et 4e armées, des deux côtés de Châlons. Les 4e et 5e pourraient, autant selon son idée que selon les convictions