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Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/530

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masse de Paris, de la repousser vers le sud-est vers la fontière suisse. Comme pendant ce temps une participation immédiate de la 1re armée, placée au mieux puisque échelonnée vers l'avant n'apparaissait pas justifiée, compte tenu de sa proximité avec la fortification de Paris, et de la sécurité de l'aile droite de l'armée, la partie décisive de cette nouvelle tâche incombait à la 2e armée, qui poussait frontalement contre l'ennemi. Mais il y eut alors une difficulté presque insurmontable, parce que dans les jours qui suivirent, des informations arrivèrent sur des mouvements de troupes derrière le front du centre et de l'aile droite ennemis, ce qui paraissait peu approprié pour réaliser avec succès la nouvelle intention opérationnelle. La poussée exercée par la 1re armée, contre les instructions de l'État-major général, sur l'aile ouest de la masse principale française en franchissant la Marne rendait possible la réussite d'un essai de la détourner de Paris, mais créait simultanément de gros dangers pour l'aile droite de l'armée, toujours plus dépouillée. Le commandement de la 1re armée a comme excuse que les mouvements de troupes derrière le front ennemi, connus de l'État-major général depuis le 3/9, ne lui avaient pas du tout été communiqués, et qu'il n'avait été que partiellement informé des regroupements de formations lui faisant face, et qui avaient été reconnus par l'aviation au nord-est de Paris. Le soir du 4/9, l'État-major général ne pouvait plus se dissimuler que le but opérationnel poursuivi n'était plus accessible, en raison des menaces de Paris sur le flanc, et de la puissance trop faible de leur propre poursuite. À cette déception se joignit de plus en plus le souci de la sécurité des arrières de l'armée en Belgique.

Cependant le chef d'État-major général de l'armée ne souhaitait pas arrêter la poursuite, de peur de perdre l'initiative des opérations. Même si l'offensive ne pouvait se poursuivre sur l'aile droite de l'armée, il lui paraissait encore possible de mettre en action coordonnée l'aile gauche du front pivotant, et la 6e armée, encore occupée à attaquer sur la haute Moselle, dans un mouvement concentrique, afin de faire pression sur le centre et l'aile gauche des forces des Français. La 3e armée devrait être maintenue au milieu, prête à intervenir, selon les besoins, dans cette manœuvre d'encerclement, ou à augmenter la pression par une défense offensive sur Paris. Ceci ne serait possible que si elle franchissait immédiatement la Marne vers le sud. L'état-major de la 3e armée décida alors d'introduire un