Adrienne, je t’en supplie, accepte. Oh ! si tu savais combien je souffre !
Si tu m’aimais, tu ne souffrirais plus maintenant ; tu as donné ton nom à Mlle Evrart, tu es quitte. Avec cette somme, nous pouvons être heureux. Partons. Oh ! ne résiste pas… Je t’aime tant ! Et puis, tu ne veux pas que je meure, n’est-ce pas ?… Partons, emmène-moi où tu voudras…
Adrienne, tu es cruelle ! Pourquoi essayes-tu contre ma frêle vertu la fascination de ton regard, celle de ta voix ? Ne me vois-tu pas assez misérable, assez insensé ?… Une fois sur cette pente de l’ivresse, qui pourra m’arrêter ?
Scène XII.
Moi, monsieur, qui vous aiderai à finir dignement ce que vous avez commencé avec courage.
Grand Dieu ! qu’elle est belle !
Louise !
Mes oreilles viennent d’entendre ce que mon cœur et mes yeux m’avaient appris depuis longtemps.