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Page:Des Ombiaux - La Ronde du Trouvère, 1893.djvu/17

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Dans la montagne et la bruyère
N’a-t-on pas vu mon trouvère
D’amour pleurant
D’amour dolent ?

— Il a passé par ici
Quand la bruyère était en fleurs,
Il s’en est allé d’ici
Quand la bruyère a fleuri.

Il s’en est allé chantant :
Au gai pays du printemps
La violette était bien jolie
Près des haies vertes et fleuries,
Mais je préfère les yeux de ma mie.

La pervenche souriait dans les champs
Qui se réveillaient à la vie,
Je lui préfère cependant
Un sourire de ma mie.

Ah ! comme ils étaient frais
Les boutons de roses entr’ouverts
Dans les resplendissants parterres