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trouva désorganisée à la fin de l'année théâtrale (avril 1808). Marceline Deshordcs quitta Bruxelles et revint à Paris.
II
Marceline Desbordes atteignait sa vingt-deuxième
année. Jusque-là, elle n’avait pas aimé;
d’un sentiment tendre qui avait pu
l’émouvoir un moment , il ne restait qu’un
souvenir indécis.
« A quinze ans, j’entrevis un enfant désarmé ;
C’était l’Amour ; plus folâtre que tendre,
D’un trait sans force il effleura mon cœur ;
Il fut léger comme un riant mensonge :
Il offrait le plaisir, sans parler du bonheur.
11 s’envola... Je ne perdis qu’un songe. »
C’est auprès de Délie (e), l’une des femmes de théâtre qu’elle était obligée de fréquenter, qu’elle rencontra celui à qui elle devait se donner :