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Page:Desbordes-Valmore - L’enfant des Champs-Elysées, 1871.djvu/26

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l’enfant des champs-élysées.

égal et triste de Zolg, elle releva la tête comme sortant d’une léthargie. « Mon pauvre Zolg, vous ne le chercherez plus, ni avec moi, ni sans moi. Pourquoi ne me dites-vous pas que c’est mal de tuer ainsi ceux qu’on aime au service de sa douleur ? Eh bien ! moi, je viens de me le dire ; oui, c’est mal, oui, c’est indigne, et je ne veux pas, je ne veux plus me révolter ainsi contre la volonté de Dieu. Mon cœur ou ma conscience vient de m’en faire un reproche sévère. Vous m’avez trop aidée dans cette poursuite dévorante, si vous ne vous arrêtez pas, vous mourrez, Zolg ! et j’aurai mérité de ne pas retrouver Michel, ni un serviteur comme vous. Alors je n’aurai plus personne pour le pleurer avec moi ; car vous l’avez beaucoup soigné, vous ; merci, bon Zolg ! vous avez beaucoup aimé, beaucoup pleuré mon pauvre petit Michel.

— Pas plus que mademoiselle Rosa, madame, répondit timidement le vieux serviteur. » Il se fit un silence durant