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LES PLEURS.
Dont le pas vivant et fidèle
Tout à coup au cœur se révèle
Sur le seuil long-temps endormi.
Je ne sais quelle voix puissante
Retint mon souffle suspendu ;
Voix d’en haut, brise ravissante,
Qui me relevait languissante,
Comme si Dieu m’eût répondu !
Mais pour trop d’espoir affaiblie,
Et voilant mes pleurs sous ma main,
J’ai dit dans ma mélancolie :
« Lorsque tout m’ignore ou m’oublie,
Quel ange est donc sur mon chemin ? »
C’était vous ! j’entendis des ailes
Battre au milieu d’un ciel plus doux ;
Et sur le sentier d’étincelles
Que formaient d’ardentes parcelles,
L’ange qui venait, c’était vous !
Oui, du haut de son vol sublime,
Lamartine jetait mon nom,