Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 256 —
LE RÊVE À DEUX.
Entends-tu sonner l’heure
Qui t’appelait vers moi ?
On dirait qu’elle pleure
De me trouver sans toi.
Elle aimait à renaître
Sous nos chants amoureux.
C’était rêver peut-être :
Mais nous rêvions à deux.
D’une voix souveraine
Tout se laisse enchanter.
Tu soumettrais la reine
Qui t’entendrait chanter.
Dans ses ennuis sans trèves,
Cette dame aux longs yeux
Donnerait tous ses rêves
Pour notre rêve à deux.
Mais depuis que l’absence
Tourmente ma raison,