174 .Correspondance. ii, 313-314..
que pour maintenant ie fuis occupé en des deffeins, qui ne me la peuuent permettre; & M. Gaffendi m'o- bligeroit extrêmement, s'il vouloit prendre la peine de luy dire cela de ma part, & de luy témoigner que ie luy fuis tres-humble feruiteur. Pour (Ferrier), 5 | comme ce n'eft pas vn homme fur les lettres de qui ic me vouluffe aflurer pour prendre quelque refolution, auffi n'ay-ie pas crû luy deuoir faire réponfe. le feray bien aife que vous faffiez voir à M. Gaffendi cette partie de ma lettre, & que vous l'afluriez que ie 10 l'eflime & honnore extrêmement. le luy euffe écrit particulièrement pour cela, fi i'euffe penfé que ce qu'on me mandoit fuit véritable. Au relie ie feray bien aife qu'on fçache que ie ne fuis pas, grâces à Dieu, en condition de voyager pour chercher fortune, & que i5 ie fuis affez content de celle que ie poffede, pour ne me mettre pas en peine d'en auoir d'autre; mais que fi ie voyage quelquesfois, c'eft feulement pour ap- prendre & pour contenter ma curiofité.
Si vous voyez le Père Gibieuf, vous m'obligerez 20 extrêmement de luy témoigner combien ie l'eflime, luy & le Père Gondran, & combien ie vous ay témoi- gné que i'approuuois & fuiuois les opinions que vous m'auez dit élire dans fon Liure a ; mais que ie ne luy en ay ofé écrire, pource que ie fuis honteux de ne 25 l'auoir encore pu recouurer pour le lire, n'en ayant eu des nouuelles, que depuis que vous auez eflé hors de Paris. le ne feray pas marry qu il fçache auffi plus particulièrement que les autres, que i'eiludie à quel- qu' autre chofe qu'à l'art de tirer des armes. Pour les 3o
a. Voir page 1 53 , 1. iG.
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