Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, X.djvu/198

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eſt toûjours demeuré imparfait dépuis ce têms-là. On a ignoré juſqu’icy, ce que pouvoit être ce traité qui n’a peut-être jamais eu de titre. Il eſt certain que les Olympiques font de la fin de 1619, & du commencement de 1620[1] ; & qu’ils ont cela de commun avec le traité dont il s’agit, qu’ils ne ſont pas achevez. Mais il y a ſi peu d’ordre & de liaiſon dans ce qui compoſe ces Olympiques parmi ſes Manuſcrits, qu’il eſt aiſé de juger que M. Deſcartes n’a jamais ſongé à en faire un traité régulier & ſuivi, moins encore à le rendre public. »

(A. Baillet, La Vie de Monſieur Des-Cartes, 1691, t. I, p. 80-86.)
(III)

« … M. Deſcartes étant à Veniſe, ſongea à ſe décharger devant Dieu de l’obligation qu’il s’étoit impoſée en Allemagne au mois de Novembre de l’an 1619 (en marge : Olymp. Mſſ. Carteſi.), par un vœu qu’il avoit fait d’aller à Lorette, & dont il n’avoit pû s’acquitter en ce têms-là… »

(Ibid., t. I, p. 120.)

  1. Baillet s’appuie ici sur la date du 11 novembre 1619, rapportée dans le fragment (I), p. 179 ci-avant.