Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, X.djvu/241

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fit alterius formae ) non fubditae ex totâ rotâ, ita in axe librata vt vtraque forma in naturali llatu sequalis fit ponderis : haud dubie perpetuo movebitur juxta motum )"-

5 Ponatur flatua, aliquid ferri habens in capite & pedi- bus ; ponatur fuper funem vel virgam ferream exi- guam , fed vi magneticâ tindam ; item fuprà caput ejus alia fit, vi etiam magneticà tinda, quae altior fit & quibufdam in locis majori vi diftinda. Statua autem

10 habeat in manibus baculum oblongum ad modum fu- nambuli, qui fit excavatus & in eo nervo contentus, cui intereà principium motûs automati intùs inclufi : quo leviffime tado, ftatua omnis pedem promoveat, quoties tangitur & in locis | majore vi magnetis in

i5 fummo tadis, fponte, fcilicet cùm pulfabuntur inftru- menta*".

a. Le premier éditeur, Foucher de Careil, se contente de dire, p. i58, note (14), que « ce passage est altéré dans le texte ». Mais E. Prouhet, Revue de l’Instruction publique, 5 janvier 1860, p. 632, col. i,note i, interprétant le mot forma avec la signification qui lui est attribuée dans la philosophie du moyen âge, et remplaçant les trois figures du texte par le mot lunœ, propose la traduction suivante :

<i S’il y avait un corps dont le poids changerait suivant l’âge de la lune, on aurait le mouvement perpétuel. Supposons une roue dont une moitié soit d’une autre substance non soumise à l’action de la lune, comme le reste de la roue, et de telle sorte que dans l’état naturel ces parties se fassent équilibre. Sans aucun doute, cette roue se mouvrait perpétuellement, suivant le mouvement de la lune. »

b. Observation du P. Poisson sur un passage du Discours de la Méthode : I’ Ce qui ne femblera nullement ejlrange &c. » (Tome VI de cette édition, p. 53, 1. 29.)

« ... Les hommes, tout groffiers qu’ils font, n’ont pas laiffé de faire des machines de bois qui faifoient cent tours & détours, & eltoient fi delicatement travaillées, que les plus fins y ont fouvent erté attrapez, avoiiant » qu’ils les avoient prifes pour de véritables belles. M. Defc. & M. Schuyl » en fournilTent un bon nombre d’exemples. J’ay rencontré, entre autres,