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D'autre part, le Journal des Savants à Paris {Journal du lundy, 2 avril lyoS, p. 209-221) rendit compte de cette publi- cation de Hollande, énumérant, une à une, toutes les Regulœ, et rappelant le résumé qu'en avait donné Baillet en 1691. Aucune protestation ne s'éleva contre l'authenticité du texte latin, et cependant on pouvait le vérifier à Paris, en lyoS, sur le manuscrit même de Descartes, qui se trouvait encore chez l'abbé Legrand, puisque celui-ci ne mourut qu'en 1704. On accepta donc en France comme fidèle, et avec raison, la copie des Regulœ qui venait d'être publiée à Amsterdam.
Une autre vérification pouvait se faire encore, et se fit sans doute sur une seconde copie des Regulœ. Elle se trouvait aussi primitivement en Hollande. Mais, en septembre 1670, Leibniz, passant à Amsterdam, l'acheta au médecin Schùller, avec d'autres papiers, comme lui-même le mentionne dans une note de sa main, conservée à la Bibliothèque Royale de Hanovre, et publiée par le bibliothécaire, Ed. Bodemann : Die Hand- schriften der Kœniglichenœffentlichen Bibliothek ^u Hanno- ver, iS6-j, t. IV, p. 5-6. La voici tout au long :
« 3o8. — Ren. Cartesii : Regulœ de inquirenda veritate. Auto- » graphen von 34. Bl. 4". »
« Dièse Handschrift des Cartesius mit den beiden andern, n° 38 1 » und 382, ward nach unsern Biblioth. — Acten von Leibniz y gekauft Sept. 1670 vom D. Schùller in Amsterdam. Es findet » sich daruber in den Acten folgende eigenhandige Bemerkung » von Leibniz :
<< Ëin Mstum mathemalicum Cartesii.
« Ein auder fraii^us Mstum de M . Des Cartes. C'est un dialogue » oit il prétend de rendre sa philosophie fort intelligible.
« Ein Idtein Mstum de M. Des Cartes, dessen Titel : Methodus
>' INQUIRENDA VERITATIS.
« Dicse Msta sind noch nicht gedruckt, sondern ganz rar vndt » sind von des Autoris eigener Hande abgeschrieben.
« Deux volumes, in grand folio, des édits et ordonnances, ramas- sés par le feu Maréchal Fabert. « Allé dièse Bûcher sind bezahlet mit 3o Thaier. »
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