il publie de nouveau la même traduction à la suite de Questions Physico-Mathématiques ; et dans ces questions, bien qu’il déclare d’abord « qu’il n’y a point de démonstration naturelle qui contraigne d’embrasser la stabilité ou la mobilité de la Terre », il donne un abrégé des Dialogues que Galilée a faits du mouvement condamné, et publie ensuite le texte de la condamnation en français, sans commentaire[1] : le lecteur reste
- ↑ Quejlions Phyjico— Mathématiques. Et les Mechaniques du fieur Galilée, très excellent Mathématicien, & Ingénieur du Duc de Florence. Avec les Préludes de l’Harmonie vniuerfelle. Vtiles aux Philofophes, aux Médecins, aux Aftrologues, aux Ingénieurs, & aux Mulîciens. Traduites de l’Italien par L. P. M. M. (A Paris, chez Henry Guenon, rue S. lacques prés les lacobins, à l’image S. Bernard. M.DC.XXXV.) A Monlieur Melian, Threforier General de France. Signé : F. M. Merfenc M. (s. d.). Approbation, 20 juin 1634. Signé : Chapelas. Et une autre, à la même date. Signé : F. François de la Neiie, Minime. F. Martin Hérisse, Minime. « Question XXXIV ; Quelles raifons a-t’on pour prouuer é’pour per » fuader le mouuement de la terre, autour de fan axe, dans l’e/pacc de « vingt-quatre heures ? » (Page i58.) Merscnnc conclut « qu’il n’y a point de demonflration naturelle qui » contraigne d’embraffer la Itabilitéou la mobilité de la terre »..(Page 164.) La phrase que nous avons reproduite, se trouve p. 164. Mersunne cite le livre de « Monfieur Morin Profedeur royal » contre ledit mouvement, et ceci, entre autres : « …puis que Dieu a enuoyé fon Fils pour nous » fauuer par fa mort, l’on ne doit pas s’étonner s’il fait rouller les cicux » pour nous, & s’il a créé tout le monde corporel pour l’vfagc « Se pour le » plaifir des hommes ». (Page 161.1’(…Je parleray encore du mouuement de la terre dans la queflion 44 » & 45, qui contiennent l’abrégé des Dialogues que (ialilee a faits dudil » mouuement, pour confirmer les Hypothefes d’Arillarque & de Coper » nie. » (Page 166.) Quellion XLIV : Qui a-il de plus notable dans les Dialogues que
» tout ce qui appartient aux Mechaniques ; car ce qui viendra de fa part fera excellent. C’eft pourquoy ie prie ceux qui ont de la correfpondance à Florence, de l’exhorter par lettres à donner au public toutes fes remarques, comme i’efpere qu’il fera, puis qu’il a maintenant le temps, & la commodité très libre dans fa maifon des champs, & qu’il a encor allez de force, quoy qu’il foit plus que feptuai^enaire, pour acheuer toutes fes œuures, comme il alTeure dans une lettre de fa main, que l’on m’a communiquée. »