chambres, où l’on ne pourrait pénétrer par aucun autre endroit, tant est considérable l’encombrement de cette partie du palais. La véritable entrée était en dehors du péristyle ; elle a été bouchée postérieurement par un mur en briques crues. On descendait six marches pour arriver jusqu’au sol d’une salle intermédiaire[1] de six mètres de long et de trois mètres de large, espèce de corridor qui servait d’issue à quatre autres pièces dont nous allons parler. Entre autres sculptures qui décorent cette salle, on remarque une divinité à tête de belier, recevant d’un homme à tête d’ibis l’offrande d’une pyramide très-allongée et très-aiguë, au bas de laquelle est une petite figure agenouillée, les mains élevées en l’air. Un prêtre qui vient à la suite, présente des fruits ; d’autres offrandes sont faites au dieu Harpocrate.
La première pièce, celle dans laquelle on entre par l’ouverture forcée, a cinq mètres de longueur et deux mètres et demi de largeur. On voit, sur les parois des murs, plusieurs sculptures remarquables. Sur la face latérale, à gauche, est une figure debout, montée sur une estrade, et faisant une offrande à une divinité colossale assise, qui tient dans la main droite une longue fleur de lotus, et dans la main gauche une croix à anse. Derrière elle, est élevée sur une espèce d’autel une harpe à dix cordes, dont les extrémités inférieure et supérieure sont ornées de têtes humaines. Au-dessus, une petite figure agenouillée et accroupie sur une espèce de tabouret semble cultiver une fleur pareille à celle que la divinité tient à la main. À côté d’elle sont trois vases de forme
- ↑ Voyez pl. 4, fig. 2, A., vol. II.