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Page:Desrosiers - La fin de la terre, 1931.djvu/115

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LA FIN DE LA TERRE
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Cette ville s’était accrue de près d’un milliard d’hommes, l’élite de la terre qui avait pu échapper au cataclysme universel.

La ville temporaire était une ville de titans. Il est difficile d’évoquer l’idée d’une agglomération aussi considérable. L’Union des Peuples, puissant tribunal où Stinson présidait avait la main haute sur toute initiative.

La France ayant à sa tête Alexandre Saintes avait pu sauver du désastre près de cinq millions d’individus. Il en avait été ainsi de presque tous les pays dans des proportions très variées.

Le dernier mois avait vu la planète agoniser.

En Europe, après la mise à jour d’innombrables volcans dans la chaîne de montagnes qui raye le Vieux-Monde du pays basque aux confins nord des Ourals, la terre n’avait cessé d’être secouée.

C’est alors que les aérobus procédèrent au sauvetage de cette partie du monde.

La Méditerranée qui s’était calmée, baissait rapidement mettant à jour des chapelets d’îles dénudées, couverts des débris d’une humanité mourante.