Page:Destutt de Tracy - Élémens d’idéologie, seconde partie.djvu/160

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cette différence, que cet antécédent n’est jamais une autre proposition ; qu’il est toujours un nom substantif exprimé ou sous-entendu ; en sorte que le conséquent ne peut toujours être qu’une proposition incidente relative à un nom, et jamais une proposition subordonnée à une autre, et servant de complément à un verbe, comme sont celles qui suivent les conjonctions. qui, ne fait donc pas complètement l’effet d’une conjonction.

Il pourrait être regardé comme une préposition, ayant toujours pour régime une proposition entière : mais, il ne peut servir de complément, ni à un adjectif, ni à un verbe : il faut toujours qu’il se rapporte à un nom. Ce n’est donc pas une préposition.

D’un autre côté, qui fait les fonctions d’adjectif ; cela est vrai. Il est du nombre de ceux que beaucoup de grammairiens appellent pronoms, parce que, le plus souvent, le nom auquel ils se rapportent, demeure sous-entendu, et qu’ils ont l’air d’en tenir la place ; tandis que nous, nous les avons laissés, d’après Beauzée, dans la classe des adjectifs, parce que réellement, ils n’ont pas la valeur d’un nom, ils n’en tiennent pas la place, ils le rappellent seulement, et ne font que modifier