Page:Destutt de Tracy - Élémens d’idéologie, seconde partie.djvu/360

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e muet, un schéva après l, sans quoi l serait inutile.

Quand j’écris psiché, je prononce pe-si-ché.

il y a trois syllabes, dont la seconde est la seule écrite régulièrement. L’articulation p

devrait avoir une voyelle, et l’articulation ch

devrait être écrite avec un seul caractère.

Quand j’écris axe, je dis ha-ke-se. pour tout représenter régulièrement, il faudrait une consonne devant a : il faudrait partager en deux la consonne x, qui vaut à elle seule deux articulations successives ; et il faudrait mettre une voyelle, quelle que brève qu’elle soit, après la première. Sans cela, elle est impossible à prononcer.

Dans accent, je prononce ha-ke-sen.

l’ a doit avoir une articulation. Le premier c est un k, et doit avoir une voyelle.

Le second c est une s. et le t est une lettre sans valeur aucune, un simple signe d’étymologie.

De même, quand j’écris craquer, il est bien clair que je prononce ke-ra-ker. pour peu que l’organe soit empâté, cela est manifeste ; et quelqu’agile qu’il soit, cela se sent encore. On voit de plus qu’un seul caractère devrait faire l’effet du qu ; et que