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Page:Destutt de Tracy - Élémens d’idéologie, troisième partie.djvu/135

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et que manquant lui-même à son admirable maxime, que j’ai prise pour épigraphe, il s’est trop hâté de donner des préceptes de l’art, et n’a pas eu dans ce genre un succès digne de ses talens. 3) que néanmoins la puissante impulsion qu’il a donnée, en portant tous les esprits vers l’étude des faits, nous a fait acquérir depuis lui de vraies lumières sur plusieurs points de la science logique, lumières suffisantes pour faire sentir une grande partie des vices de l’art ancien, mais non pour le réformer entièrement. 4) qu’il faut aujourd’hui achever et compléter la science logique, et que c’est le seul moyen de rendre la marche de l’esprit humain sûre et rapide dans tous les genres de recherches, ce qui est l’objet et la perfection de l’art. Maintenant qu’est-ce donc que cette science logique

? Il faut en convenir, c’est

uniquement la métaphysique. comment, me dira-t-on ? Est-ce que de tous tems on n’a pas étudié la métaphysique ? Et toutes les nations n’ont-elles pas eu des métaphysiciens ? Ce serait peut-être le cas de répondre à-peu-près comme Hobbès, au sujet des philosophes de la Grèce : sans