volontaires
;
d’où je conclus avec assurance que l’homme est un animal.
je dis qu’Aristote s’est figuré que la vérification de la proposition mise en question, consistait toujours à placer un seul terme moyen entre son sujet et son attribut. Ce n’est pas qu’il ne reconnaisse qu’il faut souvent plusieurs termes moyens ; mais alors chacun d’eux est l’occasion d’un syllogisme, car un syllogisme ne peut jamais avoir qu’un seul terme moyen : et suivant lui c’est le syllogisme qui opère la conviction. La multiplicité des termes moyens produit seulement une série de syllogismes, ou un raisonnement qui se réduit en une série de syllogismes dont les premiers ne sont que la préparation du dernier. exemple
: si dans le cas que j’ai cité,
je ne vois pas encore de rapport manifeste entre un être qui a des mouvemens volontaires et un animal, je puis prendre un autre terme moyen tel que un être qui se meut sans cause extérieure
; et
alors je dois dire d’abord : un animal est un être qui se meut sans cause extérieure. un être qui se meut sans cause extérieure a des mouvemens volontaires.
donc un être qui a