Page:Destutt de Tracy - Élémens d’idéologie, troisième partie.djvu/329

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qu’aucune de ses figures ou de ses modes ne peut ni faire que cette condition soit remplie, ni en dispenser. à l’égard du second point, la réponse se présente d’elle-même. D’abord, il est aisé de prouver directement quoique sommairement, que tous les syllogismes possibles se réduisent à des sorites, et que lorsqu’ils sont convaincans, ils ne le sont que parcequ’ils sont des sorites. En effet, consultez à la fin de ce volume, la logique de Hobbès, chap 4, paragraphe 7, et la note que j’ai ajoutée à ce paragraphe. Vous y verrez que l’on distingue quatre figures de syllogismes ; et que la première de ces quatre figures, celle qu’avec raison on appelle la figure directe, est la base et le principe de la justesse des trois autres. Or cette figure directe est purement et uniquement un sorite qui pourrait avoir dix termes consécutifs aussi bien que trois. Donc