Page:Destutt de Tracy - Élémens d’idéologie, troisième partie.djvu/412

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faire cette propriété de nous mouvoir, et dans le développement des conséquences de la manière dont elle s’exerce. Arrivé à ce point, il faudrait pourtant ne pas se presser encore de se jeter dans les abstractions. Il faudrait auparavant présenter un grand nombre des conséquences qui dérivent de toutes ces idées concrètes et positives, corps en mouvement, corps parcouru et par cela même étendu, solidité, section, volume, forme, surface, ligne, point ; et multiplier même excessivement les applications qu’on en peut faire, afin de se bien familiariser avec toutes les combinaisons résultantes de ces idées, avant de se hasarder à les considérer d’une manière purement abstraite, et dégagée de toute relation avec les corps et les phénomènes qui leur ont donné naissance. Il faudrait revenir encore sur les explications que l’on aurait données dans la première partie (article de la communication et de la mesure du mouvement), de la relation intime de la propriété appelée étendue,

avec l’effet nommé mouvement

faire voir

de nouveau que tout mouvement exécuté sur la superficie d’un corps, est en même tems une ligne plus ou moins large tracée sur sa surface, et une portion