Aller au contenu

Page:Destutt de Tracy - Élémens d’idéologie, troisième partie.djvu/431

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

voudrais que cette seconde partie fût traitée, et quels sont les avantages que j’en espère. Il est tems de passer à la troisième. La troisième partie de l’important ouvrage dont j’ose ici esquisser le plan, devrait traiter des préliminaires de la science de la quantité. cette science comprend l’arithmétique numérique et littérale, l’algèbre proprement dite, et les spéculations d’un ordre supérieur connues sous le nom de calcul différentiel et intégral. La distinction de ces trois espèces de calcul n’a peut-être pas toute la précision desirable, et ne repose peut-être pas complètement sur ses véritables bases. Mais ce n’est pas ce dont il s’agit dans ce moment. Cette science est d’une certitude et d’une perfection admirables, comme celle de l’étendue, et elle est d’une utilité encore plus universelle ; car il n’y a absolument aucune branche de nos connaissances, qui n’en reçoive de puissans secours, et aucune classe de nos idées à la combinaison desquelles elle ne contribue directement ou indirectement. C’est à cause de cela même que toutes les réflexions que nous avons faites sur la manière dont on traite la science de l’étendue, s’appliquent à celle-ci encore plus fortement. On nous parle tout de suite de nombres,