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Page:Deulin - Les Contes de ma mère l'Oye avant Perrault.djvu/207

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lui promet de l’enrichir très-rapidement. Il se rend dans le parc du tzar, rencontre le loup et lui explique qu’il s’est engraissé en faisant ripaille au palais de l’empereur, puis il lui persuade de l’imiter et d’y mener avec lui quarante fois quarante de ses frères. Il les présente au tzar de la part de Cosme-le-rapidement-enrichi ; il lui offre ensuite par le même moyen autant d’ours et de martres.

Il va alors, comme le petit Claus d’Andersen et bien d’autres, emprunter au souverain un boisseau d’argent sous prétexte que tous les boisseaux d’or de Cosme sont remplis de monnaie jusqu’au bord. En le rendant, il laisse au fond quelques menues pièces blanches et demande à l’empereur la main de sa fille pour son maître. Le tzar désire voir le prétendant ; le renard jette son maître à l’eau et le rhabille avec des vêtements prêtés par l’empereur.

Vient ensuite la visite au château de Cosme avec les rencontres traditionnelles. Le renard ordonne aux bergers, maquignons et chameliers de dire que leurs troupeaux appartiennent à Cosme-le-rapidement-enrichi, s’ils ne veulent être réduits en cendres par le roi Feu et la reine Loszna.

Il arrive au palais de pierres blanches où réside le roi serpent-uhlan, le maître de la contrée. Il l’effraye de la même façon et le force à se cacher dans le tronc d’un chêne, où il le fait périr en y mettant le feu.