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Page:Deux journalistes - Biographie des 750 représentants à l’Assemblée législative, élus le 13 mai 1849.djvu/163

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s’occupe beaucoup d’établissements de bienfaisance. C’est un philanthrope sincère et éclairé.

MÉRODE (de), élu le dixième par 91,961 voix. Ancien député, ancien secrétaire d’ambassade. Sous la monarchie renversée le 24 février, il appartenait au parti conservateur.

MIMEREL, élu le septième à l’Assemblée législative par 92,982 voix. Manufacturier, candidat du parti modéré.

PERSIGNY (Fialin de), élu le sixième à l’Assemblée législative par 93,392 voix (Voir au département de la Loire, où il a été également élu).

ROGER (du Nord), élu le dix-septième par 85,696 voix, et dans le département de la Seine le vingt-cinquième par 108,809 voix. Né en 1802. Comte, ancien secrétaire d’ambassade, député depuis 1834 de l’arrondissement de Dunkerque. Sous le ministère du 22 février 1836, il vota constamment pour M. Thiers dont il était l’ami intime. Il fut un de ceux qui repoussèrent l’indemnité Pritchard et qui votèrent la proposition Rémusat sur les fonctionnaires publics. Dans les journées de juin, il a déployé un très grand courage en combattant dans les rangs de la garde nationale.

SEYDOUX, élu le troisième à l’Assemblée législative par 93,582 voix. Propriétaire. Il était porté sur la liste des candidats du parti modéré.

STAPLANDE (de Hau de), élu le quatorzième par 89,997 voix. Ancien garde du corps. Il fut élu député à Bergues en 1837, en remplacement de M. de Lamartine qui avait opté pour le collége de Mâcon. Il siégeait sur les bancs de la droite, et a voté constamment avec les légitimistes.