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Mathieu, Petit-Jean, Pezerat, Reverchon, Charles Rolland et Thiard. — Électeurs inscrits, 151,834. — votants, 109,200.


BARD (Antoine), élu le onzième à l’Assemblée législative par 72,240 voix. Notaire à Puray. Petit-fils du général Bard. Après la révolution de février, il appartenait au parti modéré de son département ; aujourd’hui il est républicain démocrate-socialiste.

BOYSSET, élu le quatrième à l’Assemblée législative par 73,880 voix. Après la révolution de février, il avait été nommé procureur de la république. Depuis il a été révoqué. Il est républicain démocrate-socialiste et il votera avec la Montagne.

BRUYS (Améde), élu à la Constituante par 67,178 voix, réélu le troisième par 74,975 voix. Né à Cluny en 1818. Étudiant en droit en 1836, il fut impliqué dans la conspiration dite des familles, et, après avoir subi quatre mois de prévention, il fut condamné à quatre mois de prison. En 1838, accusé de nouveau, il fut condamné à dix-huit mois de détention cellulaire, condamnation qu’il a subie tant à Paris, qu’à Melun et à Doullens. À la Constituante, il était membre du comité des affaires étrangères. Il appartenait à la réunion des représentants de la Montagne avec lesquels il a toujours voté. Il était président de la première réunion de la Montagne, en mai 1848.

GINDRIEZ, élu le neuvième à l’Assemblée législative par 72,912 voix. C’est un républicain de la veille. Après la révolution de février, M. Ledru-Rollin le nomma commissaire du gouvernement provisoire à Besançon. À Châlons, il enseignait la tenue de livres. Il a été porté sur la liste des candidats républicains démocrates-socialistes qui a passé tout entière dans ce département.

HEITZMAN (Victor), élu le dixième à l’Assemblée législative par 72,686 voix. C’est un ouvrier de