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de la Haute-Garonne, sous la restauration. Il est âgé de quarante-cinq ans environ.

MALBOIS (Jean-François), élu à la Constituante par 44,960 voix, réélu le septième par 57,934 voix. Né le 19 mai 1787 à l’Isle-en-Dodon (Haute-Garonne). Il se destinait à l’École polytechnique, lorsqu’il fut appelé sous les drapeaux le 24 juin 1807, comme vélite dans les chasseurs à cheval de la garde impériale. De 1808 à 1811, il a fait les guerres d’Allemagne et d’Espagne. Depuis cette époque jusqu’en 1814, il a continué à servir comme lieutenant au 31e de chasseurs à cheval. Ayant déposé les armes à la restauration, il fut maire dans son pays natal de 1817 à 1827, et membre du conseil général du département depuis 1834. Il a appartenu à l’opposition constitutionnelle très avancée. À la révolution de février, il fut nommé président de la commission municipale de son canton. À l’Assemblée, il a voté contre le droit au travail, contre les deux Chambres, contre la proposition Rateau, contre la mise en accusation du ministère, pour la loi sur les clubs. Il était membre du comité de l’agriculture et du crédit foncier, et faisait partie de la nuance modérée de la Constituante.

RAQUETTE, élu le huitième par 57,311 voix. Ancien magistrat sous la restauration, il a conservé les opinions qu’il avait alors, et a été très vivement soutenu dans les dernières élections par le parti légitimiste.

RÉMUSAT (François-Marie-Charles de), élu à la Constituante par 43,840 voix, réélu le deuxième par 62,413 voix. Né en 1797, il est le fils de l’ancien chambellan de Napoléon, petit-fils de Lafayette, et neveu de Casimir Périer. Dans les premières années qui suivirent la révolution de juillet, M. Rémusat appartenait à l’école doctrinaire dont M. Guizot