Page:Devaux - Les Fellatores, mœurs de la décadence, 1888.djvu/19

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implacables et grimaçants comme des masques japonais.

D’un côté, la colère du paternel et l’exil ; de l’autre, sa tranquillité financière assurée et l’affection de gens qui ne demandaient qu’à l’aimer.

La lutte fut courte, une belle nuit il jeta sa culotte par-dessus les moulins.

Le prince n’en eut pas les prémices ; Arthur disposa librement de son cœur au profit d’un autre, le premier venu, en vue d’augmenter son bien-être et de se sortir d’embarras.

Ses relations avec un grand nombre de riches étrangers et de gros négociants mirent dans sa poche l’appoint qu’il n’osait demander au prince ; car, maintenant plus que jamais, il ne s’en croyait pas le droit.

Bientôt, il eut des économies, un compte ouvert dans une maison de banque, et il régla son train de vie.

Arthur soignait ses revenus comme sa personne.