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femme, qu’il serra dans ses bras, et, donnant la même accolade au petit sauvage :

— Wapwi, dit-il : je t’adopte une seconde fois, et c’est pour toujours.

Le petit Abénaki prit la main tendue du capitaine, la baisa et la mettant sur sa tête courbée :

— Petit père, dit-il, Wapwi sera un bon fils.


Quand le jour parut, ce matin-là, des deux vaisseaux qui composaient la marine de la baie de Kécarpoui, l’un rentrait, triomphant et pavoisé…

C’était le « Vengeur », avec tout son monde à bord.

L’autre, sous l’unique commandement du capitaine Thomas Noël, s’enfuyait vers la côte française de Terre-Neuve, toute sa toile au vent, mais sans la plus petite flamme à la pointe de ses mâts.

Sur son tableau d’arrière, on lisait ce nom batailleur :

LE MARSOUIN !


FIN