Page:Dick - Une horrible aventure, 1875.djvu/112

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— Je vais à mon complice, installé à sa fenêtre et attendant un signal qui veut dire : ça y est ! — puis je descends les escaliers pour le conduire ici.

Et mon rôle est fini : le vôtre commence.

— Très-bien, ma fille : tu as pour l’intrigue des aptitudes que je ne te soupçonnais pas. Nous tâcherons de les utiliser pour le plus grand bien de notre bourse.

— Comme vous voudrez ! répondit la fillette, en clignotant ses yeux mutins.

— Pauline, dit à son tour Verlac, à la première révolution qui va poindre, je te fais conspirer avec nous.

— C’est bon, c’est bon… mais, en attendant, il me faut écrire à ce digne monsieur Labrosse, pour lui annoncer que la princesse, touchée de son amour, consent à le recevoir.

— Vous êtes convenus de cela ?

— Oui. Je dois déposer la lettre, aujourd’hui ou demain, sous une grosse racine, près de l’endroit où nous avons causé.

— Très-bien. Prends la plume et rédigeons ensemble cette épître-là.

— Tout sera prêt pour demain soir, n’est-ce pas ?

— Oui : il n’y a plus que quelques portières à disposer et le menu de la mise-en-scène à régler.

— Écrivons donc.