Page:Dickens - David Copperfield, traduction Pichot, 1851, tome 2.djvu/218

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nonce découpée sur la quatrième page d’un journal, qui avertissait quiconque cherchait un logement garni, qu’il en existait un vacant depuis peu dans la rue Buckingham des Adelphi, lequel avait vue sur la rivière et devait convenir parfaitement à un jeune stagiaire des chambres d’avocat ; logement qu’on offrait de louer à des conditions raisonnables, au mois ou à l’année, selon la volonté du locataire.

« — C’est là, en effet, ce que nous devons chercher, ma tante, » lui dis-je tout enchanté de l’idée de vivre indépendant et libre dans mon propre appartement.

« — Eh bien ! allons le voir, » répliqua ma tante, qui remit aussitôt sur sa tête le chapeau qu’elle venait de déposer.

Nous y allâmes. L’annonce indiquait qu’il fallait s’adresser, sur les lieux mêmes, à Mrs Crupp, et nous supposâmes que la sonnette du rez-de-chaussée communiquait avec la demeure de Mrs Crupp, soit qu’elle fût propriétaire, soit qu’elle ne fût que la principale locataire. Ce ne fut qu’au quatrième coup de sonnette que se montra une dame respectable par son embonpoint, en jupon de flanelle et en casaquin de nankin.

« — Peut-on voir l’appartement que vous