ligence et la vis partir. Elle pleura à chaudes larmes et me recommanda son frère, si je le rencontrais. Nous n’avions plus eu de ses nouvelles depuis qu’il nous avait quitté tous.
« — Et maintenant, mon cher Davy, » ajouta Peggoty, « si pendant votre apprentissage vous avez besoin d’argent mignon, ou si, quand votre temps sera fini, vous avez besoin d’une plus forte somme pour vous établir, qui a plus de droit de vous en prêter que la vieille bonne de votre mère, ma gentille fille ? »
Je n’étais pas d’une indépendance assez sauvage pour repousser Peggoty d’une manière absolue :
« — Si jamais j’emprunte à personne, » lui dis-je, « ce sera à vous. »
Cette réponse adoucit un peu le regret qu’elle eut de ne pouvoir me faire rien accepter immédiatement.
« — Et répétez bien, mon cher enfant, » me dit-elle tout bas, « répétez à votre belle Miss que j’aurais été heureuse de la voir, ne fût-ce qu’une minute. Qu’elle sache qu’avant qu’elle vous épouse, je veux venir vous arranger votre maison… si vous consentez à me laisser faire. »
Je promis à Peggoty qu’il n’y aurait qu’elle