Page:Dickens - David Copperfield, traduction Pichot, 1851, tome 2.djvu/53

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ils ? je n’en sais rien.) Dans chaque post-scriptum, M. Barkis m’envoyait ses compliments particuliers, ainsi que M. Peggoty, Cham, Mrs  Gummidge et la petite Émilie.

Je communiquais ces diverses nouvelles à ma tante, en glissant sur le nom de la petite Émilie, parce qu’instinctivement je sentais qu’elle ne partagerait pas tous mes sentiments pour la pupille de M. Daniel.

Miss Betsey Trotwood ne me perdit pas de vue dans mes études ; elle faisait de fréquentes excursions à Cantorbéry, n’annonçant pas toujours sa visite, afin de me surprendre peut-être et de s’assurer par elle-même du bon emploi de mon temps. Ces surprises ayant tourné à mon avantage pendant la première année, elles devinrent plus rares quand cette chère tante vit que chacun faisait mon éloge et que j’étais réellement un bon écolier. Je voyais enfin régulièrement tous les quinze jours M. Dick, qui arrivait par la diligence le mercredi à midi et ne repartait que le jeudi matin. Il voyageait avec un grand portefeuille en cuir contenant une copie du fameux Mémoire, parce que, selon lui, il était enfin temps de le terminer.

M. Dick aimait beaucoup le pain d’épice.