Page:Dickens - David Copperfield, traduction Pichot, 1851, tome 3.djvu/188

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bien sûr que le feu ait entièrement consumé certain registre dont les locataires qui l’ont remplacé là où il habitait avant de s’établir ici, pourraient lui donner des nouvelles. Ces locataires sont Mrs Micawber et moi, qui avons recueilli les cendres précieusement… — Demandez-lui si, avant de contrefaire la signature de M. Wickfield, il ne s’exerçait pas sur un carnet où se trouvent aussi les brouillons de divers actes ? Ce carnet est entre mes mains, »

L’air triomphant de M. Micawber fit ici une telle impression sur la mère d’Uriah, qu’elle s’écria, toute troublée :

« Ury, mon fils, soyez humble et faites un compromis, mon enfant ! 

» — Ma mère, » lui répliqua Uriah, « voulez-vous vous taire ! On vous a effrayée, et vous ne savez plus ce que vous dites… Être humble ! » répéta-t-il en me regardant sardoniquement. « Tout humble que j’ai toujours été, j’ai humilié quelques-unes des personnes ici présentes. 

» — Troisièmement, » dit M. Micawber revenant à son manuscrit, « je suis en mesure de démontrer que, par les falsifications des registres de l’étude, par des actes imaginaires,