prononça mon nom. Je reconnus bientôt la petite servante de Mrs Steerforth, celle qui, autrefois, portait de si frais rubans bleus à son chapeau et qui les avait remplacés par des rubans noirs, afin de se conformer, sans doute, à l’aspect triste des lieux.
« — S’il vous plaît, Monsieur, » me dit-elle, « voulez-vous avoir la bonté d’entrer et de parler à Miss Dartle.
» — Miss Dartle vous envoie-t-elle pour me prier de la voir ? » demandai-je.
« — Miss Dartle, qui vous a vu passer il y a deux heures, » me dit la petite servante, « m’a ordonné de rester sur la porte pour vous guetter et vous prier de lui accorder un moment d’entretien. Elle vous aurait écrit si vous n’étiez repassé par ici. »
Je ne pouvais me dispenser d’entrer, et je m’informai, en traversant le vestibule, de la santé de Mrs Steerforth. La petite servante m’apprit qu’elle ne se portait pas bien et qu’elle ne quittait plus guère sa chambre : « Miss Dartle est dans le jardin, » ajouta-t-elle, « là-haut, sur la terrasse. » Et elle me laissa aller seul jusqu’à elle. Dès que Miss Dartle m’aperçut, elle se leva pour me recevoir. Cependant notre entrevue n’eut rien de