Page:Dickens - David Copperfield, traduction Pichot, 1851, tome 3.djvu/274

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M. Davy, » répondit-il, « j’avoue que je me sentirais moins triste d’aller avec vous ! »

Je n’étais que trop libre !… Nous étions le lendemain ensemble sur la route de Yarmouth. En arrivant, je ne voulus pas assister à la première entrevue de M. Peggoty avec sa sœur et son neveu. J’exprimai donc pour excuse, en passant dans la rue de M. Omer, le désir de lui faire une visite et je laissai mon compagnon prendre les devants. M. Omer, qui était devenu grand-père, se consolait avec ses petits-enfants des accès plus fréquents de son, asthme : il me présenta toute sa petite famille. Ma visite terminée, je fis encore un assez long détour pour me rendre à la demeure de Cham. Ma bonne Peggoty y avait fixé son domicile, ayant loué sa propre maison au successeur de M. Barkis, lequel lui payait une rente en outre de ce qu’il avait donné pour la clientèle, la voiture et le cheval… le même cheval, je crois, que M. Barkis conduisait si lentement.

Je les trouvai réunis dans la cuisine avec Mrs Gummidge, que M. Peggoty était allé chercher d’abord à la maison-navire. Je doute qu’elle eût quitté son poste si tout autre que lui était venu la relever. M. Peggoty ayant fait