Page:Dickens - David Copperfield, traduction Pichot, 1851, tome 3.djvu/430

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» — Monsieur, » poursuivit M. Littimer, relevant un peu ses sourcils, mais non les yeux, « j’ai connu une jeune femme qui s’égara dans une mauvaise voie et que j’aurais voulu ramener dans la bonne. Je n’y pus réussir. Je prie le gentleman dont je parlais tout à l’heure, d’informer cette jeune femme que je lui pardonne sa conduite envers moi, et que je l’exhorte au repentir… Je le prie d’avoir cette bonté, 

» — Je ne doute pas, Vingt-Huit, » dit l’interrogateur, « que le gentleman à qui s’adresse votre prière ne sente très vivement… comme nous devons le sentir tous… ce que vous avez exprimé si convenablement. Nous ne vous retiendrons pas davantage.

» — Je vous remercie, Monsieur, » répéta M. Littimer. « Messieurs, je vous souhaite à tous le bonjour, espérant que vous et vos familles vous ouvrirez les yeux sur vos fautes et vous convertirez. »

Là-dessus, Numéro Vingt-Huit se retira après avoir échangé un regard avec Uriah, comme s’ils n’étaient pas tout-à-fait inconnus l’un à l’autre, grâce à quelque moyen secret de communication. Au moment où la porte de sa cellule se fermait sur lui, un murmure