Page:Dickens - David Copperfield, traduction Pichot, 1851, tome 3.djvu/437

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fessions en pareil lien, et attendant avec une impatience secrète le moment où ils pourraient exploiter les dupes du Nouveau-Monde comme ils avaient exploité celles de l’Ancien. Nous laissâmes les prisonniers et leurs patrons contents les uns des autres, et nous retournâmes chez nous convaincus du vide de ce fameux système.

« — Peut-être est-ce une bonne chose, Traddles, » dis-je à mon ami, « quand on a un dada entre les jambes, qu’on le lance dans la carrière aussi loin qu’il peut aller. Il n’en perd que plus tôt haleine, et le cavalier en descend quand il s’aperçoit qu’il est mort. 

» — Je pense comme vous, » me répondit Traddles.

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CHAPITRE XXII.

Un rayon de lumière illumine ma route.


Plus de deux mois s’étaient écoulés depuis mon retour, et nous étions aux fêtes de Noël. J’avais vu Agnès fréquemment. La voix publique m’encourageait et j’y répondais par de nouveaux efforts ; mais, au milieu des embarras que donnent le succès et le travail de la composition, la moindre parole d’éloges qui