Je remerciai Agnès avec reconnaissance des bons résultats de l’avis qu’elle m’avait donné. Elle m’écrivit, par le retour du courrier, une lettre où elle se montrait pleine d’espérances, gaie même, et depuis ce jour-là elle se montra toujours la même.
Cependant j’avais mes journées bien remplies. Je voulais aller à Putney aussi souvent que possible et ne négliger ni les dictées du Dr Strong à Highgate, ni l’étude des Doctors’ Commons, ni mes exercices sténographiques. Les parties de thé proposées par Miss Lavinia me parurent bientôt impraticables, et je fis un compromis avec elle pour obtenir, à la place, l’autorisation d’une visite le samedi dans l’après-midi, sans préjudice de mes dimanches privilégiés. Cette moitié de samedi, suivie de tout un dimanche, était pour moi une époque délicieuse, et la pensée d’en jouir entretenait mon activité pendant le reste de la semaine.
Je fus merveilleusement tiré d’un grand souci en voyant que, tout compris, ma tante et les tantes de Dora se mirent d’accord plus facilement que je n’avais espéré ; ma tante fit sa visite promise peu de jours après la conférence, et, au bout de quelque temps, les