Page:Dickens - L’Abîme, 1918.djvu/49

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arrive. Oh ! ce n’est pas votre faute… Donnez-moi la main, Madame Goldstraw. Et maintenant faites de votre mieux dans la maison….

Comme Madame Goldstraw se dirigeait vers la porte Jarvis parut sur le seuil.

— Envoyez chercher Monsieur Bintrey, — lui dit Wilding, — j’ai besoin de le voir sur-le-champ.

Le commis n’était point venu là seulement pour recevoir un ordre. Quelqu’un le suivait qu’il avait mission d’introduire ; il annonça :

— Monsieur Vendale.

Le nouvel associé de Wilding et Co. entra.

— Excusez-moi pour un moment, George Vendale, — dit Wilding, — j’ai encore un mot à dire à Jarvis. Envoyez, envoyez tout de suite chercher Monsieur Bintrey.

Jarvis, avant de quitter la chambre, déposa une lettre sur la table.

— De nos correspondants de Neufchâtel, monsieur, je pense, — dit-il. — Cette lettre porte un timbre Suisse.


NOUVEAUX PERSONNAGES EN SCÈNE.


Ces mots : « Un timbre Suisse, » après ce que Madame Goldstraw venait de lui apprendre, redoublèrent l’agitation de Wilding, au point que son nouvel associé pensa qu’il ne lui était plus permis de ne point s’en apercevoir.