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DEUXIÈME ACTE.


VENDALE SE DÉCLARE.


L’été et l’automne s’étaient écoulés. On arrivait à la Noël et à l’année nouvelle.

Comme deux loyaux exécuteurs testamentaires, déterminés à remplir leur devoir envers le mort, Vendale et Bintrey avaient tenu plus d’un conseil. L’homme de loi avait fait tout d’abord ressortir l’impossibilité matérielle de suivre aucune marche régulière. Tout ce qui pouvait être fait d’utile et de sensé pour découvrir le propriétaire légitime du bien qu’ils avaient entre les mains n’avait-il pas été fait par Wilding lui-même ? Il résultait clairement de l’insuccès de ces différentes tentatives que le temps ou la mort n’avaient laissé aucune trace de l’enfant adopté. À quoi bon continuer à faire des annonces, si l’on ne voulait point entrer dans certaines particularités explicatives ; et si l’on y entrait, n’était-on pas sûr de voir arriver la moitié des imposteurs de l’Angleterre ?

— Si nous trouvons quelque jour une chance, une