Dot et sa mère, à côté l’une de l’autre étaient étonnantes à voir, tant elles se ressemblaient.
La mère de Dot eut à renouveler connaissance avec la mère de May ; la mère de May gardait ses airs de dame, et la mère de Dot n’avait qu’un air aisé. Le vieux Dot, appelons ainsi le père de Dot, j’ai oublié son vrai nom, mais n’importe, le vieux Dot était sans gêne, il donnait des poignées de mains à première vue, ne regardait un bonnet que comme un assemblage de mousseline et d’empois, n’attachait pas d’importance au commerce de l’indigo, mais disait qu’il n’y avait rien à y faire. Dans l’opinion de mistress Fielding, c’était une bonne pâte d’homme, mais grossière, ma chère.
Je ne voudrais pas oublier Dot faisant les honneurs de sa maison avec sa robe de noces, et un visage radieux ; non ! ni le brave voiturier si jovial et si rond au bout de la table ; ni le brun et vigoureux marin avec sa charmante femme ; ni personne autre. Oublier le dîner, ce serait oublier le repas le plus agréable, et le plus grand oubli serait d’oublier les verres que l’on but pour célébrer ce jour de noces.
Après dîner, Caleb chanta la chanson sur le Bol pétillant :
« Je suis un bon vivant,
Pour un ou deux ans. »
Il la chanta jusqu’au bout.