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GRILLON DU FOYER.

avait plus rien à en faire sortir, le mettre devant son œil comme une lunette d’approche, et regarder à travers avec mignardise. Elle déployait un vrai art à bourrer les fourneaux de tabac, et elle mettait de l’art, oui vraiment, de l’art, lorsque le voiturier avait mis la pipe à la bouche, à mettre le feu à la pipe avec un papier allumé, sans jamais brûler le nez de son mari, quoiqu’elle en approchât de fort près.

Le Grillon et la Bouilloire, se remettant à chanter, reconnaissaient aussi cet art. Le feu, qui brillait d’un nouvel éclat le reconnaissait. Le petit faucheur de la pendule, dont le travail n’attirait l’attention de personne, le reconnaissait. Et celui qui le reconnaissait le mieux c’était le voiturier, dont le visage s’épanouissait au milieu du tourbillon de fumée.

Pendant qu’il fumait sa vieille pipe d’un air calme et pensif, pendant que la pendule tintait, que le feu brillait, et que le Grillon chantait, ce génie du foyer et de la maison ― car tel était le Grillon ― sortit sous une forme de fée, et évoqua autour de lui des images nombreuses, des souvenirs domestiques. Des Dots de tous les âges remplirent la chambre. Des Dots qui n’étaient que des enfants, courant devant lui, cueillant des fleurs dans les prés, des Dots timides, fuyant à demi et cédant à demi, à son image un peu lourde ; des Dots mariées faisant leur entrée dans la maison et prenant possession des clés d’un air de triomphe ; des Dots récemment mères, suivies de Slowbody imaginaires