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Page:Dickens - Le Grillon du foyer.djvu/70

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GRILLON DU FOYER

courte trêve, miss Slowbody s’insinua elle-même dans un spencer d’une confection si surprenante et si ingénieuse qu’il ne semblait avoir été fait ni pour elle, ni pour aucune autre personne de l’univers, et qui pouvait poursuivre sa course solitaire sans attirer le moindre regard de personne. Pendant ce temps le baby bien éveillé était paré, par les efforts réunis de mistress Peerybingle et de miss Slowbody, d’un manteau couleur de lait pour son corps et d’une espèce de bonnet nankin ; ce ne fut qu’alors que tous trois sortirent ; le vieux cheval pendant une heure s’était occupé à creuser et dégrader la route de ses impatients autographes pour la valeur du droit à payer à la barrière, et par la même raison Boxer se montrait dans une lointaine perspective attendant immobile et jetant un regard en arrière sur le cheval comme s’il voulait le tenter de prendre la même route que lui et de partir sans ordre.

Quant à une chaise ou à tout autre espèce d’aide pour placer mistress Peerybingle dans la voiture, vous connaissez vraiment peu John, je m’en flatte, si vous croyez que cela lui fut nécessaire. Avant que vous ayez eu le temps de le regarder, il l’enleva de terre et elle se trouva à sa place, fraîche et rose, qui lui disait : John ! comment pouvez-vous ! pensez à Tilly !

Si je pouvais me permettre de mentionner les jambes d’une jeune personne, pour un motif quelconque, je vous ferais observer que celles de miss Slowbody semblaient destinées à la singulière fatalité d’être