Page:Dickens - Olivier Twist.djvu/420

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nos semblables, et de reconnaissance envers l’Être dont la miséricorde et la bonté s’étendent sur tout ce qui respire ?

Près de l’autel de la vieille église du village se trouve une table de marbre blanc sur laquelle on ne lit encore qu’un seul nom : « Agnès. » Il n’y a point de cercueil sous cette tombe, et puisse-t-il s’écouler bien des années avant qu’on y inscrive d’autres noms ! Mais si les âmes des morts redescendent sur la terre pour visiter les lieux consacrés par l’affection… l’affection qui survit à la mort, l’affection de ceux qu’ils ont connus ici-bas, j’aime à croire que l’ombre de cette pauvre jeune fille vient souvent planer au-dessus de ce petit coin solennel ; j’aime à croire qu’il n’en est pas moins béni parce qu’il est là, près d’une église austère, et que la pauvre femme n’a été qu’une brebis égarée.





FIN.