Aller au contenu

Page:Dictionnaire Bouillet 1842, tome 1.djvu/551

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

DUTE

DURSTEDE (wicx-), ville de Hollande. Voy. WICK-DURSTEDE.

DURTAL, ch.-l. de cant. (Maine-et-Loire), sur le Loir, à 17 kil. N. O. de Baugé : 1,600 hab. Papeterie, briqueterie, tuileries. Durtal fut bâti au x1° siècle par le comte d’Anjou, Foulques de Nerra.

DUR VUS moxs, auj. PIERREPORT.

DURYER (André), orientaliste, né à Marcigny en Bourgogne vers 1580, fut consul à Alexandrie en Egypte. H publia en 1630 une grammaire turque, en latin ; traduisit en français Gulisian ou l’Empire des Roses, de Saadv, 1634, et l’Alcoran, 1641.

DURYER (Pierre), fécond écrivain, né à Parisen 1608, mort vers 1658, fut secrétaire de César, duc de Vendôme, puis historiographe de France, et fut reçu en 1646 à l’Académie Française. Il passa la plus grande partie de sa vie dans la misère, et travailla pour les libraires à très bas prix. On a de lui un grand nombre de tragédies, dont la moins mauvaise est Scévole, 1647, et des traductions d’Hérodote, Tüte-Live, Polybe, Ovide, Cicéron, Sénèque, Strada, de Thou, etc. La plupart de ces traductions ne sont que des réimpressions : la plus estimée est celle de Cicéron, qui est originale et presque complète.

DUSSAULF (Jean-F’rançois-Joseph}, critique, né à Paris en 1779, mort en 18214, fut un des fondateurs du Journal des Débats, et y rendit compte pendant 30 ans, avec goût et convenance, des ouvrases littéraires. On a réuni scs articles sous le titre d’Annuales littéraires, 5 vol., 1818-24.

DUSSAULX (Jean), littérateur, petit-neveu de Nicolle, né à Chartres en 1728, mort en 1199, se fit connaîtro avantageusement en 1770 par une bonne traduction de Juvénal, fut admis en 1736 à l’Académie des Inscriptions, devint peu après 8eerélaire du duc d’Orléans, ct fut député à L’Assemblée Législative et à la Convention où il se signala par sa modération. Outre la traduction de Juvénal, quiaété plusieurs fois réimprimée, Dussaulx à donné un traité fort estimé De la Passion du Jeu, 1779.

DUSSELDORF, ville des ‘Etats prussiens (prov. Rhénane), sur le Rhin et le Dusel, ch.-1. de régence, à 608 kil, S. O0. de Berlin, par 4° 56 long. E., 51° 13° lat. N. ; 25,000 hab. Très jolie ville, divisée en 3 parties, vieille-ville, ville-neuve et Karlstadt. Belle place du Marché, église des Jésuites, hôtel du Gouvernement. Observatoire, enbinet de physique, galerie de tableaux, etc. ; académie des sciences et des arts, école de commerce. Drans, velours, savon, blanchisseries, Imprimeries lithographiques et sur toiles, ete. — Cette ville fut la capit. du grand-duché de Berg de 1806 À 1314.

DUTENS (L.), ministre protestant, né à Tours en 1730, de parents protestants, mort en 1812, quitla la Fennee à la suite de persécutions relirieuses, et adopla l’Angleterre pour patrie. I s’attacha à Stuart de Mackenzie, ambassadeur à Turin, l’accompagna dans son ambassade (1758), et fut lui-même plusieurs fois charmé d’affaires de l’Angleterre dans cette résidence, EH oblint le titre d’historiographe de la Grande-Bretagne, ainsi qu’un prieuré avantageux. On a de lui une édition estimée, quoique incompiète, des Œuvres de Leibnitz, 1569. 6 vol, in-4 ; quelques éditions d’auteurs grecs, et plusieurs onvrages originaux, entre autres Recherches sur l’oriqine des découvertes attribné-s au.r modernes, 1766 ; plusieurs dixsertalions sur des médailles grecques et phéniciennes : un Traité des moyens de réunion de toutes les églises chrétiennes, et un livre intitulé : Mémoires d’un voyageur qui se repose, 1806 (ce sont ses propres mémoires).

DÜTERTRE (Jean-Baptiste), religieux dominieain, né à Calais en 1610, mort à Paris en 1687, avait élé emplové pendant 18 ans aux missions des Antilles, el publia, d’après les observations et les recherelres qu’il y avait faites, une Histoire yénérule des

— 933 —

DUVE

Antilles habitées paï les Français, 1667, 1611, 4 vol. in-4, avec cartes et figures.

DUTERTRE (DUPORT-). Voy. DUPORT-DUTERTRE.

DUTHEIL (LAPORTE-}, Voy. LAPORTE-DUTHEIL.

DUTTLINGEN. Voy. TUDLINGEN.

DUTTWEILER, village des Etals prussiens (prov. Rhénane), à 3 kil. N. de Sarrebruck ; 1,000 hab. Mines d’alun qui fournissent 800 quintaux par an.

DUVAIR (Guillaume), garde des sceaux sous Louis XIII, né en 1556, mort en 1621, était ecclésiastique. 11 remplit avec distinction plusieurs places dans Ja magistrature, reçut les sceaux en 1616 sans les avoir sollicités, et eut à lutter contre Les intrigues des courtisans. 11 fut fait évêque de Lt sieux en 1620. On a de lui des traités de piété, des traductions d’Épictète et de quelques discours de Démosihènes et de Cicéron, un traité de l’Éloquence, et un ouvrage de morale intitulé : De la saine Philosophie, que Charron a mis à contribution, et d’où il a tiré sa description des passions. 11 fut un des meilleurs écrivains de son teinps.

DUVAL (Guillaume), savant, né à Pontoise vers 1570, mort en 1646, cultiva à la fois les langues anciennes, la théologie, la philosophie, la médecine, la botanique ; enscigna la philosophie au collège de Lisieux, puis au collés de France (1606) ; devint médecin du roi et doyen de la faculté de médecire (1640). On lui doit une excellente édition d’Aristote, grecque-latine, 1619-1628, 2 vol. in-fol., aveu une analyse ( Synopsis analytica ) de toute la doctrine du philosuphe grec ; une Histoire du Collége royal de France, 1634, et quelques autres écrils.

pUVAL {Valentin SAMERAY), antiquaire, né en 1695 en Champagne, fils d’un pauvre paysan, avait d’abord gardé les troupeaux. I] fut clevé par les soins du duc de Lorraine, Léopold, qui avait remarqué son amour pour l’étude : devint bibliothécaire du due, professeur d’histoire à Lunéville, et enfin conservateur du cabinet des médailles de Vienne, quand le fils de son protecteur fut devenu empereur sous le nom de François 1 (1748). On a de lui des catalogues des médailles de Vienne, et quelques autres écrits. M. Koch a publié ses œuvres, Paris, 1785, 3 vol. in-8, avec une notice sur sa vie qui offre des aventures fort intéressantes.

DUVAL (AaMAURY) , membre de l’Académie des Inscriptions, né à Rennes en 1760, morten 1837, fut d’abord avocat, puis secrétaire d’ambassade en lalie ; quitta la diplomatie pour les lettres et créa la Décade philosophique, journal qui fut réuni plus tard au Mercure, et qu’il dirigea jnsqu’en 1814. Après avoir été couronné pendant trois années conséeutives pour les questions proposées par l’institut, il fut nommé membre de ce corps en 1811. Voiei la liste de ses principaux ouvrages : Des Sépultures chez les anciens et les modernes, Paris, +801, in-8 : Paris el ses monuments, 1803 : Monuments des arts du dessin chez les anciens et les modernes, recueillis par Denon, expliqués par Am. Duval, 1829, 4 vol. in-fol. Am. Duval à publié avec M. Daunou la Continuation de l’histoire littéraire de la France, commencée par les Bénédictins.

DUVAL (LEGRIS). Voy. LEGRIS DUVAL,

DUVAL (Nicolas), Voy. VALLA.

DUVAL D’EPREMESNIL. WVor. FPRÉMESNIL,

DUVAL SANADON. Vo. SANADON.

DUVERDIER (Antoine), scisneur de Mauprivas, né à Montbrison en 1544, conseiller Qu roi, contrdleur-général de Evon, mort à Dierne (Rhône) en 1600, eat auteur d’un ouvrase précieux de bibliographie intitulé : a Bibliotheque d’Antoine Dauverdier, contenant le cataloque de tous les auteurs qui ont écrit ou traduit en francais, 1385, réimprimé avce Lacroix du Maine, G vol, in-1.

DUVERNET (Houron). Foy. MOUTON DUVERNET,

DUVERNEY (Joseph GuicuanD), aualomiste, né à