du travail des machines, et sa supériorité absolue sur le travail de l’homme.
Un propriétaire de terres qui a 75 hectares ou 150 arpens de terre à faire cultiver, peut employer à leur culture, trois sortes de machines, la bêche, la charrue à bœufs, et la charrue à chevaux ; et l’emploi de l’une ou de l’autre de ces machines, lui donnera des profits inégaux.
À la bêche, un ouvrier ne cultivera que deux hectares ou quatre arpens ; et par conséquent il faudra pour la culture des 150 arpens, environ trente-sept cultivateurs.
Chaque ouvrier et sa famille forment un ménage de cinq individus, et les trente-sept cultivateurs avec leur famille, composeront une population de cent quatre-vingt-cinq individus qui vivront des produits de cette culture.
La consommation de chacun de ces individus, ne peut pas être évaluée à moins de trois se tiers de grains, ce qui porte la consommation totale à 515 setiers.
Les produits de 150 arpens cultivés à la bêche, doivent s’élever à 6 setiers par arpens, et pour 150 arpens à 900 setiers.
En déduisant de ce produit, les frais 515 id.
Il restera pour les profits du capital et pour la rente de la terre 385 setiers.