Page:Dictionnaire analytique d’économie politique.djvu/321

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Les produits dé cette culture, seront à peu près les mêmes que ceux, de la charrue à bœuf, et par conséquent de 750 setiers.

En déduisant les frais 65 id..

Les bénéfices seront de 685

Ainsi, sur les trois machinés à cultiver la terre, celles qui remplacent le travail de l’homme, par le travail des animaux, sont les plus productives pour le capitaliste et pour le propriétaire, et celles qui substituent l’activité du cheval, à la lenteur du bœuf, offrent encore de plus grands bénéfices ; là, s’est arrêtée l’invention des machines en agriculture.

Mais dans les autres travaux, dans ceux qui sont nécessaires pour approprier les produits bruts à la consommation, et pour les faire arriver au consommateur, l’art des machines a été porté beaucoup plus loin, et l’on est parvenu à remplacer le travail de l’homme et celui des animaux, par des agens infiniment supérieurs en force, et qui ne coûtent que les frais de leur construction et de leur entretien. Certaines de ces machines, dans certains genres de travaux, décuplent la force du cheval et multiplient celle de l’homme, d’où il résulte que les produits du travail des machines sont plus abondans, et à meilleur marché que ceux-du travail de l’homme, isolé ou secondé par les animaux.

Cet aperçu de la puissance des machines, suffit pour donner une idée de leurs services et de sa